Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
18.09 - Cercle complet - Partie 1
Full Circle (1)
Romana ayant été rappelée sur Gallifrey, le Docteur et elle tentent de rejoindre la planète. Seulement en chemin, ils se retrouvent attirés par un vortex les menant à un autre univers nommé l'E-Space. Ayant atterri sur la planète Alzarius ils rencontrent un groupe d'explorateur de Terradon dont le vaisseau s'est écrasé sur la planète il y a plusieurs générations. Ceux-ci sont attaqués par les hommes des marais qui vivent sur la même planète.
Diffusion originale : 25 octobre 1980
Diffusion française :
25 octobre 1980
Réalisat.eur.rice.s :
Peter Grimwade
Scénariste.s :
Andrew Smith
Guest.s :
Adrian Gibbs
,
Andrew Forbes
,
Bernard Padden
,
George Baker
,
June Page
,
Leonard Maguire
,
Richard Willis
,
Tony Calvin
,
James Bree
,
Matthew Waterhouse
,
Alan Rowe
Il semblerait que la saison démarre enfin ! Oublions les erreurs passées des deux premiers serials. On a là le vrai début du fil rouge de la saison (l'espace différent), un nouveau compagnon et un changement de ton SF très plaisant.
C'est une belle success story cet épisode, dont le scénario a été soumis par un jeune fan de la série d'à peine 20 ans, qui a été retenu pour son inventivité et pour apporter un coup de frais. Il n'est pas dur de voir en quoi.
C'est un épisode qui tout de suite fait plaisir. Les scènes où Romana et le Doc discutent des Time Lords et d’être obligés de leur obéir, quand bien même Romana ne veut pas rentrer, sont assez intéressantes et donnent du poids à Romana. C'est difficile à expliquer mais la série classique, et l'ère Four en particulier, revient très peu sur le statut de "compagnon" des compagnons, souvent les départs sortent de nulle part, ici cela fait plaisir de voir que le départ de Romana et son rôle depuis la saison 16 a été préparé. La mention de K9 modèle I et de Leela, la mention de The War Games, et un pitch très attractif d’une planète qui est situé aux mêmes coordonnées que Gallifrey sans être Gallifrey : en voilà plusieurs idées cools. Les effets visuels du TARDIS sur le fait que “quelque chose ne va pas” sont plutôt bien foutus et une superbe façon de lancer l’épisode.
Ensuite, on passe malheureusement un poil trop de temps à mon goût avec seulement les autochtones de la région. Cela dit, non seulement pour une fois c'est clair et réussi, mais en plus ce temps passé à appréhender le contexte est largement justifié car c’est utile pour découvrir en bonne et due forme les origines du soon-to-be compagnon Adric. Intelligent malgré son espèce primitive, il a l’air tout à fait correct, malgré sa réputation, je suis curieux de voir ce qu’un jeune compagnon homme non-terrestre, non-avancé mais intelligent donnera dans le TARDIS, qui forme pour la première fois depuis bien longtemps un duo/trio selon qu'on compte K9 ou pas. A noter aussi qu'il a un petit thème musical assez sympa et notable pour les classiques.
La planète est super belle parce que Doctor Who s’est enfin décidé à tourner dans une vraie forêt et pas en studio. Le visuel est donc assez atypique, la brume et les ennemis sortant du marécage nous laisse sur un cliff classique mais sur un beau visuel à mi-chemin entre l’horreur et le fantastique qui me botte bien. C'est là qu'on voit que la série a assez évolué depuis l'ère Hinchcliffe, en abordant une approche résolument plus science-fiction que gothique, mais avec un esthétisme déjà plus léché.
Le système de classement de la population entre les “décideurs”, les “autres” et les anarchistes comme le frère d’Adric est assez intéressant. Le tout est emprunt d'une aura mystérieuse assez captivante. L'énigme du “full circle” laisse présager qu’un gros secret derrière leur civilisation existe. La thématique de "légendes" transmises de génération en génération, perdant petit à petit leurs sens à travers les âges, est une idée de SF que j'adore et qui me fascine, de The Face of Evil à The 100 en passant par Star Wars et autres, ça me parle beaucoup. J'adore donc ce mystère de "la boucle est bouclée", tenu par quelques élus au sein de la société. "Full Circle" est vraiment un titre cool et accrocheur pour un concept qui l'est tout autant. Et enfin, la cicatrisation super rapide de la blessure d’Adric rajoute encore un bon mystère intrigant et en rajoute une couche sur le "cliffhanger" général.
Tout est plus ou moins réussi dans cette partie. Malgré un léger ventre mou au milieu en découvrant tous les personnages, qui empêche la note de s'élever vers des sommets plus hauts, cette première partie est extrêmement prometteuse sur plein d'aspects et semble enfin lancer une nouvelle ère, en entamant l'acte final pour Four.